Trop souvent les Tribunaux ont a connaître des excès de l’être humain qui conduisent à deux doigts de la Cour d’assises, quand la violence et la rage prennent le pas sur la raison.
Une nuit au mois de septembre 2022, Monsieur R et Mademoiselle W, parents de deux petites filles, se sont de nouveau retrouvés au cœur d’une violente dispute verbale.
Depuis plusieurs mois, le couple va mal et la rupture est devenue inévitable.
Sur le parking d’une résidence, les cris et les haussements de voix de cette dispute retentiront dans tous le voisinage, interrompant les conversations téléphoniques et l’émission du soir.
Alerté par les cris de sa fille, et alors qu’il se trouvait chez un ami dans la résidence, le père de Mademoiselle W est descendu sur le parking pour tenter de s’interposer entre le couple.
L’alcool faisant et l’extrême tension amèneront les deux hommes à s’invectiver en présence des deux jeunes enfants et de la compagne apeurée.
Brusquement, Monsieur R se dirigera vers son véhicule et reviendra avec un club de golf pour menacer son ex-beau père.
Bien que celui-ci ai tenté de s’écarter de celui qui avait manifestement décidé d’en découdre physiquement, Monsieur R lui assènera trois violents coups à l’aide de ce club de golf, un dans le tibia, un dans les côtes et pour finir, un dans la tête.
Ce dernier coup fera s’effondre Monsieur W qui sera laissé au sol, gisant dans son sang, par son ex-beau fils.
Monsieur R prendra la fuite au volant de son véhicule avec ses deux filles et son ex compagne qui, craignant pour ses deux enfants, sera contrainte de le suivre.
Interpelé quelques heures plus tard par la Gendarmerie, Monsieur R sera placé en garde-à-vue puis présenté au Procureur de la République pour une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse le vendredi 23 septembre dernier.
Saisi par la victime, notre cabinet a accompagné Monsieur W et sa famille en leur qualité de victime devant le tribunal.
Fort logiquement, Monsieur R a été reconnu coupable des faits de violences volontaires avec armes, ayant entraîné des blessures d’une ITT supérieur à 8 jours, et condamné à la peine de trois années d’emprisonnement dont 6 mois assortis d’une sursis probatoire.
Par ailleurs, le tribunal a ordonné son incarcération immédiate à la Maison d’arrêt.
Désormais, le Cabinet accompagne Monsieur W, en sa qualité de victime, pour l’indemnisation des préjudices qu’il a subi du fait du comportement de Monsieur R.
Fort heureusement, les jours de Monsieur W ne sont plus en danger.