Condamné à Cahors, pour avoir agressé gendarmes et pompiers qui venaient le secourir…

Le tribunal correctionnel de Cahors a condamné à une peine de prison ferme, un habitant du Lot, pour avoir agressé gendarmes et sapeurs-pompiers. 

M., 42 ans, a comparu devant le tribunal correctionnel de Cahors le 24 mars 2023, pour avoir exercé des violences et proféré insultes et menaces de mort. Circonstance aggravante : les faits ont été commis à l’encontre de sapeurs-pompiers et de militaires de la gendarmerie. Ceci s’est passé à Figeac, le 28 février 2023.

La scène s’est déroulée un jeudi soir, dans la cité de Champollion. Au sortir d’une beuverie entre amis, une bagarre éclate et M. se blesse en tombant au sol. Sapeurs-pompiers et militaires de la gendarmerie se portent à son secours et ne voilà-t-il pas qu’ils sont tous accueillis par un tombereau d’insultes, de menaces de mort et même pour l’un d’entre eux, un coup de pied à la jambe. Plusieurs de ces personnels sont atteints par des crachats. Deuxième circonstance aggravante : ces faits ne sont pas les premiers auxquels s’est livré M. Il se retrouve en état de récidive légale pour avoir été condamné en 2021, lors d’une situation similaire à celle qui lui vaut la comparution présente.

Saisi par le service départemental d’incendie et de secours du Lot, notre cabinet s’est tenu au côté des sapeurs-pompiers et de l’établissement pour dénoncer un comportement inacceptable à l’égard de ceux qui ont fait le choix de consacrer leur vie aux autres.
Les violences, les insultes ou encore les menaces de mort constituent des comportements insoutenables pour l’ensemble des forces de l’ordre et de la sécurité civile, notamment les pompiers dont la place au sein de notre société est toute particulière.

Le Tribunal correctionnel de Cahors, conscient de la gravité des faits, condamnera Monsieur M à une peine de 18 mois, dont 12 mois avec sursis probatoire renforcé, pendant 36 mois, avec obligation de travail ou de formation.
M. est tenu de réparer les dommages. Il se voit interdit de fréquenter les débits de boissons, d’entrer en contact avec les victimes. La peine de sursis probatoire, qui pesait sur ses épaules est révoquée à hauteur de 4 mois. Il est interdit de port d’arme pendant une durée de 5 ans et inéligible à un mandat électif pour une même durée de 5 ans.
Enfin, M. est tenu de verser 300 € à chacune des victimes qui se sont portées partie civile et 400 € au sapeur-pompier à qui il a donné un coup de pied.
Le SDIS reçoit 311 € pour frais de déplacement et 500 € à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral et 1000 € pour frais d’avocat.

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